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Que sont les allergies, leurs causes, les solutions naturelles et pérennes ?

Les allergies sont de retour … ou plutôt, elles tendent à devenir perpétuelles : pollens et graminées, salive de chats, poussières, allergies alimentaires, uvéites, allergies de contact … avec leurs cortèges de manifestations (respiratoires, digestives, dermatites atopiques, eczéma ou urticaire …). La population s’allergise de plus en plus.

Mes propos vont aussi porter sur les problématiques d’intolérance alimentaire, qui peuvent-être tout aussi invalidantes. Souvent, elles sont la face immergée de l’iceberg, avec le phénomène des allergies croisées.

Prick Test - test des allergies de classe I par voie cutanée

Qu’en penser ? Voyons les causes des allergies sous la loupe.

1. L’avis des « blouses blanches »

Comment voit-on les causes des allergies en médecine conventionnelle ?

Les conceptions couramment rencontrées actuellement sont les suivantes :

– le point de vue allopathique : il s’agit d’une réaction inflammatoire et immunitaire dont l’origine n’est pas connue. Ce serait comme une « anomalie », un «mécanisme dysfonctionnel ». Les réponses du système immunitaire ne sont plus équilibrées (les voies cytokiniques Th1 et Th2 ne sont plus adaptées).

– le point de vue de certains chercheurs : notre système immunitaire deviendrait incompétent du fait de l’aseptisation de notre milieu de vie et de nos aliments (cuisson, pasteurisation …). Du coup, il vient attaquer des substances non toxiques. Certains chercheurs ont montré qu’en injectant la flore intestinale de porcs dans le tube digestif d’enfants allergiques, leurs allergies cessent. Comme les porcs ont constamment leur groin sur le sol, les bactéries du sol colonisent leur tube digestif. Les chercheurs étudient plusieurs causes potentielles : les vaccinations multiples et précoces, le manque d’exposition des enfants aux allergènes et aux bactéries de l’environnement dès le bas-âge et l’utilisation d’antibiotiques. Actuellement, la théorie de la balance Th1 / Th2 est remise en cause. Source : https://www.allergique.org/article2958.html

– le point de vue homéopathique : notre système immunitaire s’éduque depuis le stade fœtal et sa maturation est incomplète à la naissance. Or si cette maturation ne se produit pas complètement et que des perturbateurs interviennent, le processus dérape. Pourquoi ? A chaque épisode infectieux, nous empêchons les réactions normales de se produire par l’administration d’antibiotiques et anti-inflammatoires. Le système immunitaire s’adresse alors aux agents non toxiques.

2. La conception hygiéniste et naturopathique

Dans notre conception, le corps n’est jamais incompétent. Il n’a qu’une idée en tête : la survie. Et il est très ingénieux pour y arriver. Il n’y a pas de réaction anarchique du système immunitaire.

Quand ce système n’a rien à faire, l’énergie vitale sert tout simplement à d’autres travaux de réparation ou de digestion. L’aseptisation ne crée pas directement les allergies. En revanche, il est vrai que la compétence immunitaire s’acquiert par le contact avec le vivant (le « non-Soi »). En outre, l’aseptisation du tube digestif avec les antibiotiques (littéralement « anti-vie »), provoque, dans un 2e temps, une prolifération de germes pathogènes qui va créer une suractivité immunitaire et, dès lors, la présence de marqueurs inflammatoires dont l’histamine. Remettre des probiotiques de type saprophyte (on peut les prélever dans le monde végétal ou même chez les porcs) peut résoudre la situation. Mais alors, évitons d’abord les antibiotiques ! D’autres solutions naturelles et souvent efficaces existent pour lutter contre les bactéries pathogènes.

La compréhension naturopathique franchit un pas supplémentaire : non seulement, il n’y a pas d’incompétence immunitaire dans le phénomène allergique, mais ce serait plutôt une super-compétence de la nature, conjuguée à un bon état immunitaire, mais sur un terrain généralement acide (et donc sujet à inflammations). Je m’explique.

Il faut distinguer 2 voire 3 types de substances :

 

1.       1er groupe : Les substances physiologiques (adaptées à l’être humain) et les substances naturelles,  comme les fruits (bananes, fraises, tomates …), légumes, noix, pollens …

Grappe De Banane Isolée. Fruit Frais | Photo Premium

Ces substances sont normales dans l’environnement humain. Le corps ne les repère pas du tout comme étant toxiques. Le corps, au contraire, utilise ces bonnes substances pour se détoxiquer.

Nous devons revoir notre raisonnement !! La nature n’est pas « mauvaise » pour nous ! Voici comment cela fonctionne.

Quand un corps est très intoxiqué, les toxines n’arrivent plus à sortir car les organes-filtres (foie, reins et intestins) sont surchargés et donc empêtrés dans les déchets. Il faudrait des plantes désincrustantes des tissus, des plantes drainantes des émonctoires, des purges, des eaux drainantes … pour relancer le processus de nettoyage. Si ce travail n’est pas fait, le corps, dans sa grande intelligence, va utiliser des substances disponibles dans sont environnement proche (air, alimentation …), et qui sont très dissolvantes des déchets dont les organes-filtres sont surchargés, pour faire sortir ce qu’il peut.

Selon les gens, les substances (physiologiques et/ou naturelles) créant des réactions varient : le corps va répondre positivement à la substance qui est LA PLUS DRAINANTE pour lui. Pour certains, ce sont les choux (contenant du soufre, détoxiquant du foie et désincrustant pour les mucus traînant dans nos intestins), pour d’autres la banane (riche en potassium, draineur des reins), pour d’autres les pollens (contenant de grandes quantités de principes aromatiques puissamment détoxiquants des voies ORL) … Les réactions sont très diverses à ces substances car tout dépend où ont été stockés les déchets toxiques (peau, articulations, intestins …).

Parfois, c’est la consommation d’aliments riches en histamine ou déclencheurs de sécrétion d’histamine qui « fait déborder le vase. Il faut donc aller voir du côté des pathogènes. La population générale est massivement parasitée et le milieu médical ne s’en préoccupe pas, alors qu’il s’agit d’une question majeure.

En clair, soyez reconnaissants pour ces éternuements, mouchages, diarrhées … car vos déchets sortent, enfin ! Bien sur, cela ne suffit pas : la chronicité indique que le problème de fond n’est pas réglé.

Évidemment, quand la machine s’emballe et que vous ne pouvez plus fonctionner au quotidien (yeux gonflés et larmoyants, rhinite importante …), il faut faire quelque chose. NON PAS ARRETER LA REACTION ALLERGIQUE avec des anti-histaminiques (sauf au démarrage, sur quelques jours) mais dériver la toxémie vers les organes-filtres, que l’on aidera à fonctionner, et réduire les poisons alimentaires et résoudre les parasitoses. Tel est le travail du naturopathe. Bien sûr, le naturopathe peut aussi recourir à des substances naturelles ayant des effets anti-histaminiques.

Si vous avez fait un œdème de Quincke, c’est que vos tissus sont hautement intoxiqués et en état inflammatoire. Là, le médecin stoppe bien sûr la réaction avec des anti-histaminiques (car l’inflammation pourrait être fatale) mais il faut traiter le terrain !

Bonne nouvelle : en quelques mois, parfois un à deux ans, vous serez très améliorés, voire totalement rétablis, sans aucune chimie dévastatrice.

2.       2e groupe de substances : les aliments ou produits non physiologiques et non naturels pour l’être humain, comme le lait, le gluten, les œufs, le latex, les cosmétiques chimiques etc.

Fromages

Eh oui, vous lisez bien.  De nombreux aliments que vous pensez adaptés à l’homme ne le sont pas. L’être humain reste encore un frugivore / crudivore (dont l’alimentation physiologique est composée de fruits, légumes, graines germées, noix et racines tendres). Il n’y a pas d’adaptation génétique pour la digestion des protéines animales (notre physiologie digestive est totalement identique à celle des grands singes, et est très différente de celle des omnivores comme les ours). Il ne s’est pas davantage accoutumé aux céréales (introduites il y a environ 10.000 ans pour sédentariser les populations et mieux les gouverner). Notre patrimoine génétique et nos organes n’ont pas évolué de ce point de vue. Le génome humain a évolué de 0.5% depuis les grands singes et de 0.02% depuis l’introduction de l’agriculture. Et aucune évolution digestive dans tout ça !

Les plus chanceux parmi nous vont avoir une santé correcte avec une alimentation omnivore … mais on voit bien aujourd’hui que la plupart de nos concitoyens souffrent de cette désadaptation.

Certaines graines oléagineuses créent des réactions fortes, surtout les arachides qui contiennent des facteurs inflammatoires importants. A chacun de connaître sa tolérance digestive, en quantité et pour chaque variété de graine ou de noix.

Les laitages (bovins, ovins ou caprins) ne sont pas faits pour le tube digestif humain. Nous sommes bien les seuls mammifères à consommer le lait d’autres espèces. Non seulement le corps humain ne s’est pas du tout adapté à ce type de consommation, mais il reste très réactif. Et, si vous ne réagissez pas, c’est que soit vous avez de bons organes-filtres, pas encore totalement encrassés, qui évacuent tout ou partie de cette alimentation toxique (protéines indigestes et pro-inflammatoires, caséines toxiques pour le cerveau, lactose non digéré par carence en lactase …), soit votre force vitale est trop basse pour induire une quelconque réaction (et vous stockez vos déchets dans les graisses, articulations, artères …, ce qui donnera des pathologies plus tard). SEUL LE LAIT DE VACHES AYANT BOSSE ET CORNES, frais et juste bouilli, NON PASTEURISÉ NI TRAITÉ À UHT, et parfois celui des ovins ou caprins peut être dans une certaine mesure bien accueilli par notre tube digestif. Mais une fois l’allergie installée, il faudra vraisemblablement arrêter toute consommation durant au moins 2 ans.

Idem pour les œufs, qui sont généralement bien « supportés » par la population mais restent des aliments très complexes et difficiles à décomposer par nos enzymes digestifs, surtout une fois cuits. L’allergisation est aussi à rechercher dans la nutrition de la poule et les microbes présent sur ou dans l’oeuf, surtout provenant en cas d’élevage intensif.

Même problème encore pour les céréales et amidons en général, avec bien sûr un record pour les céréales à gluten, reconnues scientifiquement comme toxiques, pro-inflammatoires pour nos intestins. Le gluten disjoint les jonctions serrées de l’intestin-grêle, stimule les macrophages, qui phagocytent dès lors aussi les villosités intestinales. Il crée aussi souvent une croûte mucoïde sur les parois digestives. Faut-il supprimer tout amidon ? En pratique, la plupart ne va pas le supporter car la détoxication serait trop rapide et donc créerait une aggravation importante de l’état général. Certaines céréales ou pseudo-céréales contiennent moins de lectines et de facteurs d’inflammation. Les « amidons légers » des tubercules (sauf la pomme de terre hybridée) sont de bonnes solutions.

On peut encore citer le chocolat qui est un excitant hépatique, contenant des substances toxiques pour le foie, comme la théobromine, le cacao carbonisé (par torréfaction), et les graisses cuites. Un peu de très bon cacao (cru et testé au niveau microbiologique, de préférence) est bon pour la santé : il est riche en antioxydants. Tout est question de qualité et de quantité. Une fois l’allergie installée, il faudra du temps pour la résorber.

Je vous conseille de regarder le film « La Santé dans l’Assiette » (Jupiter Films – disponible sur internet) ou de lire le Rapport Campbell au sujet de toutes ces protéines animales, et de faire vos recherches dans la littérature naturopathique et hygiéniste ainsi que dans les recherches scientifiques (indépendantes !) récentes concernant les autres aliments cités ici comme le soya, le gluten… Tout est très bien décrit et documenté, avec des milliers de vérifications empiriques.

S’agissant de réactions dermatologiques ou respiratoires à certains produits, la plupart du temps ce sont des substances synthétiques. Bien sûr, la réactivité du corps augmente plus il y a de réactivité aux aliments et de parasites présents dans le corps. La première chose à faire est de passer à des produits 100% bio et écologiques et de faire les évictions nécessaires.

En clair, avec ce deuxième groupe de substances, votre corps tente d’éliminer des substances totalement toxiques pour lui, et vous avez des manifestations cutanées ou digestives ou respiratoires … parce que les organes-filtres sont débordés. Donc, encore une fois, merci Dame Nature ! Tout est prévu pour que nous ouvrions nos yeux !

3.       3e groupe : les substances toxiques cachées dans un aliment physiologique

 

Dernier groupe de substances : les substances chimiques dont on asperge certains aliments. Vous pensez être allergiques aux figues ou aux dattes ? Ce serait sans doute plutôt la faute aux sulfites dont on les asperge dans le commerce non-bio pour leur conservation !!

Les sulfites ajoutés dans le vin

N’oubliez pas les additifs et excipients dans les médicaments … ni les produits issus de la pétrochimie dans vos cosmétiques, dans les huiles raffinées (hexane …), dans le sucre blanc, les farines ordinaires etc. !

Faites vos recherches au sujet de vos allergies et ne tombez pas dans le piège des anti-histaminiques (très acidifiants et dé-minéralisants) ou des désensibilisations. Ces procédés soulagent mais ne traitent pas la cause.

La médecine moderne a l’art d’étouffer les symptômes, ce qui aggrave la situation (les toxines vont se loger profondément dans nos tissus puisqu’on les empêche de sortir). Les désensibilisations par voie chimique éteignent progressivement toute forme de réaction immunitaire, ce qui vous laisse avec un organisme affaibli et souvent des parasites qui font la fête.

Bien entendu, nous remercions nos amis médecins qui peuvent sauver une vie en cas d’œdème de Quincke (car l’inflammation de la gorge peut créer un étouffement) ou apaiser temporairement un rhume des foins. La médecine allopathique a son rôle à jouer dans tous ces cas d’urgence.

Que faire pour modifier le terrain ?

La plupart du temps, la cause est intestinale et/ou hépatique, et la cause de la cause peut être parasitaire (beaucoup l’ignorent), plus rarement un choc émotionnel.

Supprimer les aliments pro-inflammatoires, non tolérés par le corps, voire toxiques ou encrassants, est indispensable. Certains pourront être réintroduits.

Et puis, il faut détoxifier les tissus et nettoyer les organes-filtres, déparasiter, désenflammer, moduler l’immunité.

Cela en fait des choses à faire … Eh oui, la solution n’est pas rapide et varie selon les personnes.

Un bilan approfondi de vos habitudes et de votre histoire est nécessaire. Le naturopathe doit mener l’enquête et procéder par phases successives. Déroulement d’une consultation naturopathique

La solution ne sera ni dans les remèdes de votre voisine ni dans un draineur pris au hasard dans une boutique ou une parapharmacie. Consultez votre naturopathe car tout dépend de votre état général (nature de la toxémie, état des organes-filtres, niveau de votre force vitale). Le protocole sera adapté à votre situation. Contact

Je vous souhaite une belle régénération !

Anne-Françoise BAYET, naturopathe – iridologue