Le débat fait rage sur dans la presse médicale et dans la presse alternative, sur la question des amidons et du gluten. Les uns débattent de la question de savoir si le gluten est bon ou non :
- A ce jour, il semble clair que le critère pour savoir si c’est bon ou non n’est PAS la présence ou non d’allergies ou d’intolérances ! Le gluten est TOUJOURS nocif : tant pour les muqueuses digestives (inflammation, destruction des villosités, flore de putréfaction …) que pour le cerveau (gliado-morphines créant des dépendances importantes) et pour tous nos tissus (encrassement progressif par des substances collantes) …
- De nouvelles publications montrent que le blé (transformé) produit des centaines de protéines différentes, auxquelles les gens réagissent de plus en plus et qui ne font pas l’objet de tests d’intolérance dans les laboratoires d’analyses ! Les maladies auto-immunes, dégénérescences cérébrales, cancer … ont un lien direct avec les céréales.
Les autres débattent sur la question des fibres : faut-il manger du pain complet ou blanc ? Voici un petit récapitulatif de ce qui n’est actuellement plus contesté :
- les fibres dures abîment les villosités, créent de l’inflammation, un épaississement des parois et donc de la malabsorption de TOUS les nutriments,
- l’acide phytique qui est dans l’enveloppe des grains crée de la déminéralisation chez tous les consommateurs de pain,
- le pain blanc colle énormément et crée une belle plaque mucoïde !
- le pain complet, semi-complet, blanc ont tous des index glycémiques proches du sucre blanc !! D’après une étude récente, 75% des glucides dans le blé sont sous la forme d’amylopectine A dont la particularité est d’être transformé très rapidement en glucose.
Quant aux aliments et produits transformés sans gluten, les problèmes sont également importants :
- il y a des intolérances à d’autres gliadines que le gluten (présentes dans le maïs, le riz …);
- on trouve des résidus très importants d’arsenic dans le riz brun et tous les produits dérivés (céréales de petit déjeuner, biscuits, farines, bouillies pour bébé, sirop de riz présent dans un tas de produits sans gluten …) (surtout pour les riz américains et chinois);
- les amidons collent et nourrissent la même flore de fermentation (que celle qui dégrade le blé) d’où colites, candidoses …;
- l’index glycémique des pains et produits sans gluten est aussi haut voire plus encore que le pain au gluten;
- l’index glycémique de la pomme de terre est aussi très élevé;
- l’Asie et l’Afrique, grands consommateurs de riz blanc (et de moins en moins approvisionnés en légumes frais et verts) voient le nombre de diabétiques littéralement exploser ! Le lien entre riz et diabète a été clairement établi.
- Tous les pains et produits dorés par cuisson sont riches en molécules de Maillard (carbonisation).
Mais le problème de fond n’est généralement pas abordé dans la presse !
L’être humain est-il fait pour manger des graines sèches – ni trempées ni germées – cuites par surcroît, et enfin souvent « nourries » aux engrais et pesticides ?
L’homme ayant un tube digestif identique à celui des grands singes (et idem pour dentition, foie, reins, rate, pancréas …), et n’ayant pas évolué de ce point de vue, avons-nous l’équipement pour fractionner les amidons ?
L’amidon est la forme la plus concentrée du carbone métabolisé par les plantes à l’aide du CO2 pris dans l’air : c’est un sucre complexe (un polysaccharide). C’est en réalité une solution très évoluée développée par les plantes pour stocker l’énergie qui sera nécessaire pour que la jeune pousse se développe durant les premiers jours de sa croissance, quand elle n’a pas encore développé ses radicelles et ne peut se nourrir directement dans la terre. AUCUN ANIMAL ne mange des graines à l’état sec :
- les oiseaux ont dans leur ventre un jabot germoir puis un gésier broyeur (équipé de petits cailloux picorés, pour broyer les graines après germination) et ensuite seulement l’aliment arrive dans leur estomac !
- les écureuils mettent les glands sur un tapis de mousse (humide) pour créer un début de germination !
Les animaux ont la connaissance intuitive de ces choses-là.
Nous, humains, n’avons ni jabot germoir, ni stock enzymatique suffisant pour fractionner des polysaccharides! Nous épuisons donc à longueur d’année notre pancréas et notre intestin-grêle pour décomposer les amidons : les céréales mais aussi les féculents (racines comme les pommes de terre, manioc, tapioca …).
En épuisant notre capital enzymatique, nous affaiblissons massivement tout notre système de défense immunitaire! L’accumulation des amidons non digérés ou partiellement digérés dans les intestins crée une prolifération de mucus (colles) et aussi de bactéries (candida albicans en tout premier lieu) et parasites venant manger des déchets. Les intestins deviennent enflammés et la porosité digestive s’installe.
Si l’être humain mangeait un peu d’amidon très occasionnellement (une fois par quinzaine, disons), le corps pourrait éliminer une grande partie des résidus non digérés, le système immunitaire (dont le système enzymatique) et nos intestins et foie ne seraient pas constamment sur-sollicités, et l’encrassement serait assez réduit.
Or l’être humain fait le contraire : il délaisse les aliments physiologiques (fruits, légumes-fruits, feuilles et tiges tendres, jeunes pousses, graines germées, noix trempées et algues) au profit d’une alimentation inadaptée, toxique et encrassante. Par survie, ceci a pu se comprendre, du fait des migrations de peuples vers des climats froids mais les solutions trouvées ont un prix cher à payer. Actuellement, les solutions existent et sont même déjà très au point.
Graines germées et « pains » germés, laits et crèmes d’oléagineux (préalablement trempés), algues
et super-aliments, fruits cultivés en serre … : on a tout pour vivre en bonne santé et se régaler !
Notre système n’est pas fait pour évacuer la colle provenant du gluten, de toutes les gliadines et des amidons. Conséquences : parasitoses, prise de poids, pathologies mucoïdales (bronchites, dermatoses suintantes, pertes blanches …) etc.
La santé est au prix de certaines modifications importantes dans notre hygiène alimentaire!
Et il convient bien sûr de nettoyer nos tissus encrassés. Voici de quoi prendre de bonnes résolutions pour la nouvelle année !
Un excellent bout d’An à tous !