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Cuisiner ou crusiner ?

La science avance et l’on (re-)découvre des vérités qu’il est bon de connaître quand on se soucie de sa santé et de sa vitalité. Cuire ses aliments est-il encore d’actualité ? Savez-vous que de nombreuses pathologies disparaissent avec une alimentation davantage crue ? Peut-on être crudivore ?

Cuire, pour quoi faire ?

Pourquoi nos ancêtres ont-ils commencé à cuire leurs aliments (certains, tout au moins) ?

D’abord car certains aliments ne sont pas comestibles à l’état cru : comme les graines non germées et les légumes secs non germés, les tubercules, les céréales non germées.
Egalement, pour attendrir les chairs animales,
pour modifier le goût et la texture de l’aliment,
pour tuer certains parasites ou bactéries.

Est-il toujours d’actualité de cuire les aliments ? La réponse est bien sûr nuancée.

La cuisson a de nombreux inconvénients que je développe ci-dessous. Alors, que faire ?

D’abord, réchauffer le corps quand il fait froid est salutaire. Les crudivores y remédient en commençant le repas par une tisane. Cela stimule le feu digestif, qui provient de la rate (selon la médecine traditionnelle chinoise) ; on aura donc de meilleures sécrétions enzymatiques, surtout en hiver où le froid mobilise notre énergie vitale. Il faut donc remettre de la chaleur pour stimuler pancréas et intestins.

Ensuite, sur la question des parasites et bactéries, la meilleure protection n’est-elle pas dans la prévention :

– préférer le végétal : il y a très peu de contaminations par le végétal, contrairement aux aliments d’origine animale ! Dans les rares cas de contaminations via des légumes, on a souvent trouvé la bactérie eccherichia coli mais elle provient du bétail ou des mains des préparateurs, pas du végétal lui-même. Au contraire, les chairs animales sont vectrices de pathogènes nombreux et souvent redoutables. Manger des chairs animales n’est pas du tout nécessaire … pour ne pas dire déconseillé (voir ci-dessous). Et comme les chairs animales crues sont indigestes pour l’être humain, autant s’en passer.

– bien rincer les aliments avant de les préparer, éventuellement avec un peu de vinaigre dans l’eau de rinçage. D’autre part, veiller à utiliser une eau pure …

– attention aux restaurants, surtout à l’étranger (manque d’hygiène)

– ne pas utiliser des produits moisis !

– avoir une immunité forte (notre terrain) permet de résister à la majeure partie des agressions. Hippocrate lui-même disait : « le microbe n’est rien, c’est le terrain qui est tout. »

Pour les personnes qui ont du mal à consommer des crudités (maux de ventre, flatulences, colites …), il faut restaurer l’état de la muqueuse intestinale et de sa flore, et renforcer la rate. La réintroduction du cru doit alors se faire progressivement.

Les méfaits de la cuisson

Des études scientifiques menées il y a plus de 60 ans avaient déjà montré qu’une alimentation à plus de 50% cuite mène au vieillissement prématuré des tissus. Comment cela se peut-il ?

1) Effets sur les protéines

Ce que vous ne savez sans doute pas, c’est que la cuisson abîme les protéines. Dans les végétaux cuits, les protéines sont pratiquement totalement détruites. Selon le Dr Gerson, c’est à cause de la cuisson, qui nous carence en protéines, que la majeure partie de la population consomme des chairs animales ! https://entrelacs.ch/le-regime-du-dr-gerson/

La cuisson pose donc problème pour le végétarien ! Mais pas que pour lui …

Les végétaux contiennent en moyenne 1,4 à 1,8% de protéines, parfois davantage, comme les légumes secs (20% du légume sec, avant cuisson), les fruits oléagineux (20%), la spiruline (65%), les avocats et les champignons (1,9 à 3%), le miso (12 à 20%) … Notez que 1,8% de protéines, c’est précisément le ratio présent dans le lait maternel (8 à 12 g par litre donnent ce résultat si l’on enlève l’eau), spécifiquement conçu pour nourrir l’être humain au moment où ses besoins en protéines sont les plus élevés !!

Croire qu’il faut plus de protéines dans notre alimentation est UN MYTHE bien alimenté par les lobbies de la viande et du lait … et relayé par le monde médical qui devrait se pencher sur les recherches scientifiques les plus récentes… Je vous laisse faire vos investigations par vous-mêmes !

Que dire ensuite de la cuisson des chairs animales ? Les protéines sont altérées voire en partie détruites, selon le mode et la durée de la cuisson.  L’altération devient extrêmement toxique et même cancérogène quand l’aliment commence à dorer, voire à brunir (n’est-ce pas cela que vous aimez tant ?) : les protéines caramélisent au contact des sucres présents dans l’aliment. C’est ce que l’on appelle la réaction de Maillard. Les molécules qui en résultent sont appelées « molécules de Maillard » (notamment les nitrosamines et l’acrylamide). On est bien loin de la protéine d’origine, et ce n’est plus du tout comestible, en réalité.

D’autre part, les protéines animales sont acidifiantes et la science commence à reconnaître ce fait tellement évident, que l’être humain n’est pas fait pour les consommer (nous n’avons pas le tube digestif d’un carnivore !!). Conséquences : arthrose, arthrite, maladies inflammatoires en pagaille, cancers, … Voyez à ce sujet les travaux du Dr Seignalet, les livres du Dr Servan-Schreiber … et tant d’autres !

2) Effets sur les glucides

Les glucides cuits ont un index glycémique plus élevé que les glucides crus.
Par ailleurs, la cuisson des glucides crée également des « molécules de Maillard » en grande abondance (la croûte du pain bien dorée, les biscuits dorés …).

Comme il est totalement indigeste de manger des pommes de terre crues ou des céréales non germées crues, il faut donc repenser notre alimentation et revenir aux fondamentaux (l’alimentation des grands singes, comme le préconisait Pierre-Valentin Marchesseau, père de la naturopathie moderne): les graines germées (notamment sous forme de pain Essene), les légumes crus riches en glucides (on parle de « petits amidons » comme le chou-fleur, l’avocat, les carottes, les panais, …), les fruits oléagineux, et les fruits frais ou séchés. Ces glucides suffisent à notre ration quotidienne. Et sachez qu’ainsi, vous perdrez votre gras superflu et vous serez  en grande forme.

3) Effets sur les enzymes

La cuisson détruit les enzymes. Or, notre stock enzymatique doit être renforcé par les enzymes naturellement présents dans les  végétaux. Notre production corporelle d’enzymes ne suffit pas. A force de cuire les aliments, nous épuisons notre capital enzymatique et nous finissons en indigestion chronique, avec ses corollaires (perméabilité de l’intestin-grêle, micro-carences nutritionnelles …).

4) Effets sur les vitamines et oligo-éléments

Les vitamines les plus sensibles sont les vitamine C et B (dites « neurovitamines ») dont notamment la B9 ou acide folique, tellement essentielle. N’oublions pas également que la cuisson à l’eau crée une fuite des minéraux et oligo-éléments dans l’eau. Pour limiter cela, vous pouvez utiliser d’autres méthodes de cuisson, comme la cuisson à basse température (max 80°), la vapeur douce …

5) Effets sur la force vitale de l’aliment

Le prana, ou force vitale, d’un aliment (mesurable par diverses techniques comme la photo Kirlian) disparaît avec la cuisson.
Quand on mange, on ne mange pas que des molécules, mais on mange aussi de l’énergie vibratoire !

Crusiner, c’est possible ?

Manger sain, c’est manger vivant. Donc très frais, si possible juste cueilli, et cru ! Si vous faites l’essai sur quelques semaines, vous remarquerez nettement le regain de vitalité (à condition d’avoir un bon feu digestif et un tube digestif en bon état, bien sûr) !

De nombreux sites internet vous proposent de belles recettes de « crusine ». Et plein de trucs et astuces existent pour varier : smoothies, yaourts végétaux, pâtés végétaux, super salades, chips crus (fruits ou légumes déshydratés), desserts …

Vous trouverez aussi toute une littérature sur la façon de rendre vos aliments plus vivants, en les enrichissant de bactéries probiotiques et d’enzymes ! Divers procédés existent : lactofermentation, germination

Un petit aperçu ici, si vous souhaitez en savoir plus :https://doctonat.com/bienfaits-lacto-fermentation/

Bon appétit !

Je suis convaincue que l’alimentation à dominante crue est incontournable pour avoir une santé et une longévité maximales. C’est l’alimentation des « zones bleues » (où l’on vit centenaire en pleine santé) … C’est même une médecine d’avenir !

Pour beaucoup de personnes, il faudra cependant de nombreuses étapes avant d’y arriver. Les intestins irritables ne pourront pas franchir le cap en une seule fois. L’insuffisance de rate, également, est un obstacle sérieux. L’alimentation doit s’ajuster au terrain et aux capacités digestives.

Si vous souhaitez de l’aide pour passer à une l’alimentation davantage crue, ou si vous avez des difficultés avec votre digestion, faites un bilan naturopathique.

Je suis à votre disposition. Contact